
Le forgeron était un personnage central dans chaque grand village.
Avec l’agriculture, l’élevage et l’usage du fer à cheval, le forgeron ou maréchal-ferrant leur donna une importance primordiale.
Saint-Apollinaire n’échappera pas à la règle.
Le forgeron du village accomplissait rapidement une foule de travaux indispensables à la communauté :
– en agriculture : avec les râteaux, les pelles, les bêches, les réparations et l’entretien des charrues ;
– en construction : tous les clous, vis et marteaux ;
– en ébénisterie : les couteaux et ciseaux à bois ;
– en ustensiles de cuisine
– pour l’élevage : principalement les fers à cheval
Avec l’importance que les chevaux avaient dans l’agriculture, les transports et le commerce, les forgerons se voyaient assurés d’un bel avenir.


Outils du forgeron
Vêtu du tablier en gros cuir, le forgeron est entouré d’une panoplie d’outils :
L’enclume, le soufflet, le feu de la forge constitué d’une table en fonte avec un bassin en son centre et une ribambelle de pinces de toutes formes, d’une multitude de marteaux, du charbon et surtout de « l’huile de coude », car il faut battre le fer quand il est chaud.
Mais avec l’apparition de l’électricité, de l’industrie, de la transformation des métaux, de la mécanisation de l’agriculture, le travail du forgeron devint obsolète…