Ouvrier agricole

Au début du 20ème siècle, les propriétaires des grandes fermes employaient de nombreux ouvriers, des saisonniers voire des journaliers. Suite à la crise de phylloxera, le maraîchage, les arbres fruitiers, les petits fruits rouges, le cassis et les cultures de céréales étaient plébiscités. On comptait alors une quinzaine de grosses exploitations agricoles sur la commune.

L’ouvrier agricole travaille dans le domaine du maraîchage, de l’arboriculture, de la culture des céréales ou de l’élevage. Il est chargé d’apporter son aide à l’agriculteur pour exercer les différentes actions nécessaires au bon fonctionnement de l’exploitation : accomplir les opérations de culture en plein champ (labours, semis, récolte) ; veiller à la maintenance des outils et des bâtiments ; nourrir les animaux et s’assurer de leur bonne santé ; tailler les arbres fruitiers et les récolter. C’est quelqu’un de polyvalent.

Le journalier est un simple manœuvre ou manouvrier qui louait sa force de travail à la journée ou pour la saison. C’est un homme de peine qui travaillait de ses bras. Il est rémunéré à la journée, appelée également jour ou journal. Dans une ferme, le journalier accomplissait les basses besognes ne nécessitant pas de formation : nettoyage des étables, mise en fagot du bois, travaux de terrassement, transport du foin, surveillance du bétail, fauchage …

Après 1945, les machines agricoles remplacent le travail manuel. A partir de 1954, le bétail disparaît ; la culture du colza, du tournesol et de la betterave est privilégiée. A l’aube des années 2000, seules quatre exploitations se partagent les 700 hectares de terres agricoles de la commune.

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