Lavandière

Le lavoir était un lieu fréquenté régulièrement par les femmes, que l’on appelait les lavandières, mais la grande lessive avait lieu en général deux fois par an, au printemps et après les battages.

Pour laver le linge au lavoir, les femmes s’y rendaient avec la grosse et lourde brouette à roue en bois cerclée de fer, remplie du linge à laver, la caisse où glisser les genoux, les battoirs et brosses à chien dent, bassines et quelquefois la lessiveuse.

Après avoir trempé dans le lavoir ou autre ustensile, le linge était savonné et frotté sur la pierre des bords du bassin avec la brosse à chien dent.

Le linge était battu pour désincruster les tâches à laver en profondeur. Le battoir s’employait pour la lessive immergée qui fut en usage jusqu’à la fin du XIXe siècle.

La lessive

Différentes étapes étaient nécessaires pour obtenir un linge parfait : le trempage qui s’effectuait généralement dans un grand cuvier ; le lessivage par eau froide puis par de l’eau de plus en plus chaude ; le savonnage réalisé au lavoir où le linge a été transporté (le linge y est alors savonné, rincé, battu, frotté) ; le rinçage, puis l’essorage et le séchage, et pour finir, le repassage.

Le lavoir, lieu convivial et polyvalent. Ce lieu fréquenté par les ménagères de la commune principalement pour le linge, pouvait être également fréquenté pour le nettoyage des boyaux de cochon ou pour y laver la laine des moutons. Mais il permettait également d’entretenir les liens autour des habitants de la commune, on y parlait de tout et de rien, c’était l’endroit privilégié des « ragots » ou « histoires » du village.

Patrimoine remarquable : Lavoirs