Lavoirs

Les origines de Saint-Apollinaire remontent à l’aube du premier millénaire ; son sous-sol étant riche en eau, le lieu prend le nom de « Aqualiacus » issu du Latin « aqua locus ». On y a dénombré de nombreuses sources qui alimentent les douves du château, le lavoir de la rue Gauthier, par exemple, et de nombreux puits comme celui de la rue Saint Jean, du Clos Saint-François… À noter, le puits de l’église fut longtemps l’objet de pèlerinages pour son eau réputée guérir les coliques et maladies de peau.

Les lavoirs avaient cette particularité d’être des lieux de socialisation où les femmes du pays échangeaient des nouvelles en lavant leur linge.

Sont aujourd’hui encore visibles sur la commune :

Lavoir Michel Clément

Il est situé à l’angle de la rue de la Cure et de la rue Gauthier. Il sera utilisé jusqu’au début des années 1970.

Le conseil municipal confia sa réalisation en 1809 à l’architecte dijonnais Joseph Koernelle ; le lavoir construit par l’entreprise Lionet sera inauguré en 1812.

Au fil des ans, il fut l’objet de plusieurs réfections, notamment le rajout d’une toiture ; la dernière rénovation date de 2020. Il porte aujourd’hui le nom de « Lavoir Michel Clément ». Michel Clément ayant œuvré pour la sauvegarde et l’entretien de cet équipement, alimenté par les nombreuses résurgences présentes dans le sol épleumien.

Lavoir rue de Moirey

Vraisemblablement construit au début du XIXe siècle, selon les archives municipales il a fait l’objet de différentes réfections dont une par l’entreprise Léchenet en 1835, et plus récemment en 2020. Il est abondé par les eaux pluviales en provenance des terres de Sully et de Courbes Royes.

Lavoir en bois au bord des douves

du château daté du XIVe siècle

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Ce lavoir fait partie intégrante de l’emprise du château et semble n’avoir servi qu’à des fins privées.

Il est aujourd’hui un abri très recherché des canards et autres volatiles.

On peut encore citer :

Lavoir de la ferme du Champlevé, située au nord-est de la commune. En savoir plus

En 1682, Jacques Joly, secrétaire du roi au Parlement de Bourgogne, érige en fief la rente de Champlevé. Cette ferme relève du domaine privé ; il s’y trouve encore aujourd’hui une mare qui fut longtemps considérée comme un lavoir et qui est abondée par les eaux pluviales.

Métiers d’antan: Lavandière